Education du chiots.
Socialisation des chiots:
Afin de parfaire l' éveil des chiots et développer leur capacité motrice et sensorielle, nous avons confectionné quelques agrès.
Couloir de stimulation, balançoire, palette, tapis d' éveil (éléments composés de différent matériaux). Ces éléments peuvent être disposés dans le couloir de stimulation (voir photo.)
A partir de quel âge?
Pour éduquer son chien il n'y a pas d'âge, dès 2 mois on va lui apprendre, le conditionner à être propre pour commencer ainsi qu'à avoir une place définie sur votre térritoire etc... Jusqu'au moment ou votre chien semblera assez mature, assez attentif pour continuer par l'apprentissage d'autres ordres ( assis, coucher, marche au pied, etc...).
Qu'est ce que la pre-éducation ?
A quoi sert-elle ?
La pre-éducation canine consiste avant un âge plus avancé d'environ 6 mois selon les chiens à conditionner un chiot à de bonnes habitudes, exemple: ne pas le placer en hauteur.
Au départ différentes règles de bases établies sur votre territoire, le chiot prend naturellement une place hiérarchique au sein de votre meute, de votre famille, ce qui vous permettra une meilleur attention, une meilleur écoute lorsque vous devrez passer à étape de l'éducation canine. Il faut savoir qu'une bonne pre-éducation canine pourra pour un chiot de faible statut suffire à son apprentissage, et conditionnement.
EDUCATION DU CHIOT
(Conseil)
Pour le chien, la famille est perçue comme une meute, où le chef est un mâle ou une femelle dominant(e) qui a ses privilèges acceptés par les autres mâles ou femelles soumis (es). La taille et le poids du dominant importent peu. Toute la hiérarchie repose sur la gestuelle des soumis. Les quatre piliers de l'éducation du chien sont basés sur le repas, les promenades, l'obéissance et le coucher. En cas de difficultés, reprendre ces quatre points avant d'envisager des solutions thérapeutiques.
Le repas:
Il convient de donner à manger à l'animal après la famille. Dans la meute, le mâle dominant est, en effet, servi en premier. Il peut ou non prendre son repas. Il a cependant tous les droits pour aller perturber le repas des autres.
Dans une famille, la mère pense souvent à servir le chien en premier pour être tranquille pendant le repas. Or, chez le chien, qui a des doutes sur les repères familiaux, être servi en premier signifie << nous reconnaissons tous que tu es le chef >> et 9 fois sur 10 le chien vient quémander à table, s'octroyant le droit de perturber le repas des subalternes alors que sa gamelle est pleine. De plus, il s'aperçoit très vite que sa gamelle reste intacte et qu'aucun membre de la famille ne vient perturber son repas!...Donc il se considère bien comme le chef. Cette attitude se voit chez certains mâles, ou même certaines femelles, au sein de la meute et se manifeste par des chevauchements de jambes des membres de la famille et des étrangers admis dans la famille ( donc dans la meute). La sexualité du chef est toujours exhibée pour rappeler la hierarchie au sein du groupe .
C'est pourquoi il est important de repositionner la structure de la famille par la modification de la communication relationnelle non verbale, et tout d'abord par la distribution des repas. Donc, pour éviter certains problèmes ultérieurs de hiérarchisation, dès l'arrivée du chiot, il convient de lui donner à manger à heures fixes, après les repas familiaux, dans le récipient qui lui est attribué, et lui laisser sa gamelle une demi-heure. Il ne faut pas perturber pendant son repas et ne rien lui donner entre les repas ou lorsqu'il quémande (par exemple lors du goûter des enfants).
Les promenades :
On doit distinguer la promenade-pipi et la promenade jeu-détente-complicité.
Les promenades-pipi ont lieu dans la demi-heure qui suit le repas. Elles doivent être calmes et rapides (entre 10 et 15 minutes).L'émission d'urine et de selles comprend 3 phase : le repérage ( reniflement, le chien tourne autour du foyer d'odeurs), l'émission d'urine et le contrôle des déjections. Pour les selles, il y a souvent effort de recouvrement par grattage avec les membres postérieurs. Si on dresse le chien à faire dans le caniveau ( preuve de la bonne éducation du maître et de son sens civique ! ). IL faut repérer le stade de reniflement et vite le positionner dans le caniveau. Le chiot, principalement le mâle, doit être caressé systématiquement ( après la phase de contôle)l'orsqu'il fait ses besoins dans le caniveau.Il mémorise mieux la récompence que la punition.Il ne faut pas rentrer immédiatement après qu'il a effectué ses besoins, mais après 4 ou 5 jets d'urine quand il est jeune, et 2 ou 3 jets s'il est adulte ( ceci peut être valable aussi pour certaines femelles ) sinon le chien retarde au maximum sa miction ou sa défection pour rester plus longtemps dehors et risque même de prendre l'habitude de faire ses besoins à la maison !
Les promenades jeu-détente-complicité peuvent avoir lieu une fois par jour, d'une durée supérieure à 20 minutes. Elles permettent d'installer la comunication et la complicité avec l'animal. L'apprentissage du jeu de balle, d'exercices sportifs et de parcours sont indispensables quand le chien est jeune, et utiles pour entretenir la forme du chien vieillissant.
L'obéissance:
Il est recommandé de n'employer que des mots brefs, toujours les mêmes, et de joindre le geste à la paroles. Lors d'un départ ou d'une séparation d'avec l'animal, il ne faut pas chercher, pour le sécuriser, à lui expliquer un proche retour. Cette attitude est inutile, car le chien n'entend que << bla, bla, bla...>>, constate le départ et reste seul. Or un chien << de meute >> ( ou de famille) n'est pas << programmé >> pour rester seul. En lui parlant, on augmente le processus d'anxiété chez les chiens qui ( comme par hasard) ont déjà une tendance à l'anxiété. Cette anxiété se manifeste par réaction consistant à << faire des bêtises >> lorsqu'il est seul ( déchire des vêtements, mordille des meubles, fait ses besoins partout, etc.), par le léchage de ses pattes (plaies de léchage) ou par des aboiements ou des gémissements ; on peut rapprocher ces réactions de celles d'un enfant qui ronge les ongles plus ou moins conciemment quand il est anxieux. Par cette gestuelle ( déchirements d'objets, léchage, grattage), le chien veut modifier un environnement qui ne lui convient pas et abaisser son seuil d'anxiété. Si tel est le cas, on peut laisser la radio branchée et un vêtement du maître qui porte son odeur, pendant la demi-heure précédant le départ, ne pas regarder l'animal, ne rien dire non plus au retour.
D'une manière générale, un chien bien élevé ne réclame pas de caresses. C'est le maître qui les donne sans obéir aux gémissements ou aux sollicitations du chien. L'animal vit à côté de ses maîtres, qui ne lui donnent pas plus de marques d'affection qu'aux autres membres de la famille, il reste à cette place.
Le coucher :
Il faut faire dormir le chien dans un endroit où il n'a pas le loisir de contrôler les allées et venues des membres de la famille( lieux de couchage formellement interdits: hall d'entrée dans la journée, couloir des chambres la nuit.)
La meilleure solution consiste à le faire dormir dans une pièce où il ne peut rien voir des passages et qui, la nuit, lui est réservée ( cuisine, garage). A défaut, le faire dormir dans la chambre d'un des enfants ( il ne contrôle alors qu'une personne!) plutôt que dans un lieu de passage où il pourrait contrôler plusieurs personnes, voire toute la famille. il est toujours préférable que l'animal dorme dans son coin; il comprend ainsi qu'il ne doit pas empiéter sur le domaine des autres. En effet, pour un chien, dormir au milieu des maîtres le positionne soit comme chef des maîtres, soit comme tout près de l'autorité du maître, comme dans la meute, où le dominant dort au centre de la meute. Le chien suceptible d'être dominant risque alors de se prendre pour le chef de meute en l'abcence du maître. Il risque ainsi de s'intercaler entre les parents et les enfants et de manifester des troubles de fustration plus tard( plaies de léchage, marquage d'urine,appropriation de territoire qu'il défendra farouchement) lorsque l'on voudra le recadrer hiérarchiquement à sa place. C'est-à-dire après celle des enfants.